lundi, septembre 11, 2006
Wir sind Papst!
Début septembre le pape nous a fait l'honneur d'une visite, créant une certaine effervescence dans la région (rentrée scolaire décalée d'une journée; stations de métro et rues fermées dans le centre-ville,etc.) . Déjà, le 20 avril dernier, annonçant la nouvelle de l'élection Bild titrait "Wir sind Papst!" reflètant assez bien le sentiment des allemands, alors imaginez un peu l'émotion et la fierté populaire pour la première visite du pape dans sa bavière natale! Surfant sur la vague de l'après coupe du monde, on a même essayé de nous vendre les drapeaux du pape, mais ça a tout de même moins bien marché - à méditer...
Ce week-end là, nous avons soigneusement évité la foule, et le pape par la même occasion: barbecue au bord de l'Isar, dîner entre amis à la maison, brunch à la maison toujours. Et pour finir, le dimanche après midi, nous nous sommes tout de même risqués à traverser le centre-ville à vélo pendant que le pape et sa foule étaient enfermés pour une messe dans le centre de conférences, bien plus à l'ouest.
Un peu avant d'arriver à Feldmoching, un jardin un peu kitsch a fini de nous faire oublier le pape
vendredi, septembre 01, 2006
Fête des broussailles
Quinze jours plus tard, on reprend la route, direction l'Ardèche. La famille de Cyril, côté maternel, s'y rassemble tous les ans pour la fête des broussailles, suivie cette fois-ci par une grande réunion de famille avec cousins au enième degré et après-midi champêtre en perspective.
Le concept de la fête des broussailles est simple: on se retrouve tous, les parents, les 6 oncles et tantes (sur la photo ci-dessus, on les voit, enfants, rentrer les foins) , leurs conjoints et leur progéniture, grand-mère, grand oncle et grand tante, le temps d'un week-end dans un petit village perdu d'Ardèche pour débroussailler dans la joie et la bonne humeur les terrains escarpés que la famille possède dans les alentours.
Le samedi matin, branle-bas de combat! Pendant que les premiers arrivés s'éparpillent pour faucher ronces et mauvaises herbes, d'autres s'égosillent à essayer de rassembler les troupes pour organiser le travail à leur idée et les derniers, les hommes les vrais, disparaissent pour aller couper du bois plus loin, transporté ensuite à toute vapeur par l'oncle Paulet sur son petit tracteur, dont les pétarades résonnent joyeusement dans toute la vallée.
La grand-mère et la grand tante, restées à la maison, celle qui est au village, accueillent les retardataires et s'occupent du ravitaillement. Vers midi, tout le monde y converge et on pique-nique là, sous la tonnelle, de ce que les uns et les autres ont amené agrémenté des fruits, légumes, fromages et vin rustique de Paulet.
En fin d'après-midi, toujours dans une joyeuse pagaille, on se débarbouille et on prépare à Sartre un grand repas pour le soir.
Le lendemain, on se repose! Cette année, la mère de Cyril qui s'occupe depuis quelques années déjà de mettre à jour et compléter l'arbre généalogique de la famille, avait organisé, avec le concours de cousins, une grande réunion de famille. On est venu, de loin parfois, pour se retrouver ou faire connaissance, et pique-niquer encore une fois. Et avant de repartir, on n'a pas oublié d'immortaliser l'évènement par une photo bien sûr. :-)