lundi, avril 24, 2006

 

Le temps des asperges





Curiosité culturelle, la Spargelsaison ou encore Spargelzeit, selon l'expression consacrée, bat son plein à Munich comme dans le reste de l'allemagne.
En fait, l'allemagne entière semble vouer un culte aussi frénétique qu'inexplicable à l'asperge, et plus particuliérement sa variété blanche, fréquemment désigné ici comme "le roi des légumes".
La saison, qui culmine en mai, peut parfois s'étendre de la mi-avril jusqu'à la mi-juin.

Restaurants, supermarchés, et même la cantine du boulot, tout le monde est au diapason. Impossible d'échapper à cette vague blanche qui recouvre tout sur son passage. Les restaurants proposent tous une "Spargelkarte", des livres de cuisine et de la vaisselle dédiés à l'asperge fleurissent dans les vitrines, le rayon légumes des supermarchés étincelle de blancheur.
Mais, en même temps que les quantités colossales d'asperges qui sont englouties, ce qui étonne aussi, c'est l'apparente frénesie qui entoure ce phénomène. L'impression qu'il faut manger des asperges à tout prix, avant qu'il ne soit trop tard ; un "sauve qui peu" général où les étals de marché prennent des airs de Titanic à l'heure du naufrage. Et j'exagère à peine ;-)

 

A bicyclette...




Et oui, avec les beaux jours qui reviennent, on a ressorti les vélos. Avec pas moins de 900km de pistes cyclables rien que dans Munich, il y a de quoi faire!
(A côté, Paris et ses 197km de pistes font pâle figure...).
Mais après presque 3 ans passés à Munich, 900km, ça ne nous suffit plus. Profitant d'une ribambelle de jours fériés, nous avons donc entrepris d'explorer la campagne alentours.

On a commencé par aller de Munich à Dachau le week-end de Pâques, 40km aller-retour. Dachau, tristement célèbre, offre néanmoins le visage d'une jolie petite ville dominée par un château plutôt quelconque mais où il fait bon prendre un café et une part de gâteau. Rien de mieux après 20km à vélo ;-).





Forts de ce premier succès, on a remis ça pas plus tard que ce week-end. Notre destination: le cloître d'Andechs, à 45km au sud-ouest de Munich, fameux pour sa bière et ses jarrets de porc. Le chemin était très agréable, passant à travers la forêt et de charmants petits villages, on n'a presque jamais eu à rouler sur la route.
Après un bon repas bien mérité, se sentant trop lourds pour refaire 40km à vélo, on s'est donc offert un ticket de S-bahn (le RER local, avec des wagons specialement prévus pour accrocher nos vélos s'il vous plaît) pour le retour.




dimanche, avril 16, 2006

 

Pâques en allemagne

Pâques, en plus de coïncider ici avec l'arrivée du printemps, c'est aussi deux jours fériés et donc la promesse d'un long week-end. Rien que ça, c'est déjà une fête :-)


Mais ici, Pâques ne passe vraiment pas inaperçu. Quelques semaines avant, on commence à voir fleurir dans le moindre petit bout de jardin des arbres de pâques.




En principe ce sont des oeufs vidés puis peints à la main qu'on accroche aux arbustes, bien que la plupart soient maintenant en plastique, vendus dans tous les magasins pendant plusieurs semaines, à côtés de chocolats en tous genre que le lièvre de pâques (pas de cloches en allemagne) apportera aux enfants.



vendredi, avril 14, 2006

 

Randonnée pascale à Lenggries

Pour Pâques, nous sommes restés à Munich.
En ville, la neige a définitivement fondu mais, dès qu'on se rapproche de la montagne il reste encore presque assez de neige pour les skieurs les plus déterminés.



En ce qui nous concerne, on s'est contentés d'une ballade en raquettes...

...sans les raquettes :-). On était partis avec seulement une paire de raquettes et deux jeux de bâtons pour six. En bon mécréants, on pensait bêtement louer le reste sur place puisque la station de ski de Lenggries était encore ouverte. Mais Pâques c'est sacré, surtout en Bavière. Résultat, à part quelques remontées, tout était fermé: restaurants, cafés et locations de ski...
Enfin, ça ne nous a pas arrêtés, on s'est quand même promenés assez longtemps pour tremper nos chaussures et que chacun teste les raquettes. Ensuite, on est allés au centre du village, sécher nos chaussettes au soleil à la terrasse d'un café miraculeusement ouvert, avant de reprendre le BOB (un genre de TER , en beaucoup plus moderne) pour rentrer à Munich.

mercredi, avril 12, 2006

 

Hochseilgarten





Comme vous pouvez le voir, le printemps est maintenant bien installé du côté de Munich et, trop contents de revoir le soleil, on en profite au maximum.
(c'est une blague bien sûr... une blague pour vous, presque un cauchemard pour moi)

Pour ce mardi, au boulot, on avait planifié depuis longtemps une sortie pour souder l'équipe. Notre destination: le Hochseilgarten, à Aschau im Chiemgau, 1h30 en tortillard depuis Munich. La météo: 24h de neige non-stop depuis la veille, mais on ne s'est pas laissés démonter, on y est allés quand même (deux désistements à déplorer, mais le gros des troupes était là)!

Le Hochseilgarten, c'est un genre de parcours suspendu dans les arbres pour amuser les enfants comme on en trouve de plus en plus en france, sauf que là il n'y avait pas d'arbres et que c'est nettement plus dur (i.e., pas pour les enfants :-) ).

Quelques photos de mes exploits (je sais, ca fait pas très "esprit d'équipe" de ne parler que de moi mais, à défaut de préserver celle de mes amis, j'essaie encore de rester discrète sur l'identité et la vie privée de mes collègues ;-) ).


On commence par un peu d'escalade facile.


Quelques exercices bateau pour se mettre en jambe. Il y en avait 2 ou 3 pas si faciles, avec des changements de corde un peu compliqués qui demandaient pas mal d'équilibre (les cordes étant bien lâches, il fallait faire attention de pousser du bon côté...).


Avant-dernière épreuve, ça se corse... J'ai eu du mal, mais je l'ai fait. Pas de photos de moi mais, juste pour vous donner une idée de la hauteur et surtout de ce à quoi ressemble un lâcher d'ingénieur vu d'en haut...




Arrivée en bas, j'était tout à fait satisfaite de l'expérience et me préparait déjà mentalement à accueillir un bon chocolat chaud :-)


Et ben non! Il restait une dernière épreuve. Là deux de mes courageux collègues, passés en premier. L'idée est donc de monter en haut d'un poteau un peu balant et, arrivé en haut, de se mettre debout dessus puis de faire un vol (on est assurés bien sûr, mais le point d'assurage n'est pas directement au dessus de nous donc ça fait une belle balançoire). Le plus difficile, c'est d'arriver à passer de l'échelle à la position debout sur le poteau, mouvement à priori simple mais qui prend infiniment plus de temps quand on est perché là-haut, sachant qu'on n'a aucun point d'appui et qu'on passe notre temps à regarder en bas. Démonstration par moi-même :-)


Il est 16h25


16h26


Toujours 16h26


2 longues minutes plus tard...


Après 2 minutes de plus


+ 1 minute, il est donc 16h31


16h32


16h32 toujours, ouf, on y est! Yapuqu'à sauter
Maintenant, je commence à trembler et le poteau avec moi :-)
(et j'ai beau me dire que ça sert à rien de tenir la corde, c'est plus fort que moi)


16h33, j'ai toujours pas sauté mais bientôt, promis :-)

mercredi, avril 05, 2006

 

Aprilwetter



Partout en Europe (enfin, au moins à Turin, le reste c'est juste ma mauvaise foi qui me le souffle) c'est le printemps. A Munich aussi, on y a cru!
Mais voilà, ça n'a pas duré longtemps. On est le 5 avril et les cyclistes se transforment déjà en bonhommes de neige... (je fais partie des victimes. La météo disait juste "faibles pluies" pour aujourd'hui, j'avais entendu parler de neige à la radio mais je n'ai simplement pas voulu y croire - j'ai eu tort :-) ).

Je m'étais déjà résignée à subir le bien connu "Aprilwetter" (l'équivalent de nos giboulées de mars - question: pourquoi y-a-t'il un mois d'écart?) et à sortir avec mon vélo coûte que coûte, mais là je commence à douter... et si j'attendais mai?

lundi, avril 03, 2006

 

Starkbierfest

Des photos en vrac, en attendant que j'aie envie d'écrire quelque chose...




 

Hintertux (1300-3250m)




Changement de décor, nous revoilà en Autriche :-)
Cette fois, c'est juste pour la journée. On est à 170km de Munich sur un glacier assez connu pour le ski d'été. Vous pouvez juger par vous-même du temps et de la neige, on aurait pu plus mal tomber.









La grande nouveauté de cette journée pour moi, c'est d'avoir fait de mon mieux pour skier avec tout le monde. Quoique, au final, je soupçonne surtout tout le monde d'avoir fait de son mieux pour skier avec moi ;-) Enfin, le principal c'est que j'ai maintenant beaucoup moins peur dans les rouges et personne ne s'est endormi en m'attendant.
Et oui, finalement, je ne suis peut-être pas un cas désespéré! :-)

Un miracle? Non, quand même pas... Pendant nos vacances à Ischgl, j'ai fait bande à part et pris des cours de ski. Autant vous le dire, au départ, je m'attendais au pire: d'abord je pensais me retrouver dans un groupe de débutants dont la moyenne d'âge ne dépasserait pas 5 ans, et surtout, j'avais peur...d'avoir peur (ça commence à devenir difficilement curable là).
Finalement tout s'est bien passé, on m'a donné plein de bons conseils (que je n'ai pas remis en cause immédiatement, et seulement par pure mauvaise foi, puisque ça venait d'un prof diplomé et pas de mon snowboarder de mari). Et depuis, je suis tellement occupée à essayer de les appliquer que j'en oublie d'avoir peur (ça sert d'avoir un unique neurone non multi-tâche en fin de compte ;-)).

 

Turin



Bon, après toutes ces vacances, le boulot a recommencé sur les chapeaux de roue et j'ai dû mettre les bouchées doubles, vous vous en doutez.
C'est ainsi que le jour même de mon retour, n'écoutant que mon devoir, j'ai pris l'avion pour Turin (19°C et du soleil, trop dur...).
Après tout plein de meetings et de repas-meetings, j'ai quand même eu droit à une petite après-midi de liberté, dont j'ai profité pour explorer le centre-ville avec un infortuné collègue (oui, le pauvre, j'ai beaucoup parlé, il a dû avoir mal à la tête ;-) ).


Le printemps a l'air plus avancé qu'à Munich...


C'est bientôt Pâques nous rappelle Lindt sans arrière-pensée.


Miam


C'est pas à Munich qu'on verrait ça...

 

Vacances au ski




Trouvant qu'on manquait un peu de vacances, on a aussitôt décidé de repartir une semaine, au ski cette fois. On aurait pu aller en Nouvelle-Zélande mais, curieusement, on a décidé de rester plus près...
Une petite semaine pour récupérer du décalage horaire et nous voilà donc en compagnie d'une joyeuse équipe à Ischgl (pour les non germanophones, ça se prononce comme ça s'écrit (sic)), en Autriche.



On logeait royalement dans un châlet entièrement pour nous (14 personnes en tout, c'était un grand châlet :-)).


Eric, exilé à "Donauwörth" (ça s'écrit comme ça? j'ai pas trouvé sur la carte...trop petit peut-être? ;-)) et Antoine, célèbre notamment pour avoir calculé qu'il nous fallait pas moins de 24 oeufs, juste pour faire une pâte à crêpes.


Emma, qui nous a permis d'engloutir une bonne part de la production annuelle de fromage du pays de Gex et Armelle, qui a inventé une manière originale et pratique de jouer à Carcassonne (elle a découvert qu'on pouvait s'en servir comme d'un puzzle; le gros avantage, c'est que comme toutes les pièces sont carrées, on n'a pas besoin de trop se concentrer... moi je dis, il faut breveter au plus vite! ;-) ).


Nicolas, calme et posé en toutes circonstances.


Jean-Marc, qui milite silencieusement mais efficacement contre l'essorage -cruel- des salades (Jean-Marc, si tu n'est pas responsable du non-essorage de la salade le dernier soir, alors qui sont tes complices?) et Tino, l'auteur de la crème de carottes au cointreau (qui s'est transformée en purée de cointreau tout court suite à une infime erreur de dosage...)


Céline et Pierre, amateurs de soupe et d'Apfelstrudel (si, ça va très bien ensemble).


Benoît, l'air plutôt satisfait. Faut dire... c'est lui qui a réuni l'équipe :-).


Thierry, faites comme lui! Il n'a pas pris un seul coup de soleil. Et Zeb, vous le croiserez peut-être avec des skis dépareillés ou en chasse-neige sur les pistes bleues (moi, je rame pour apprendre à skier et lui, il skie tellement bien qu'il a décidé de dés-apprendre :-/)


Bon, et nous quand même!


Ah! J'ai failli oublier Ischgl, un nain de jardin qui skie...



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