mercredi, avril 12, 2006

 

Hochseilgarten





Comme vous pouvez le voir, le printemps est maintenant bien installé du côté de Munich et, trop contents de revoir le soleil, on en profite au maximum.
(c'est une blague bien sûr... une blague pour vous, presque un cauchemard pour moi)

Pour ce mardi, au boulot, on avait planifié depuis longtemps une sortie pour souder l'équipe. Notre destination: le Hochseilgarten, à Aschau im Chiemgau, 1h30 en tortillard depuis Munich. La météo: 24h de neige non-stop depuis la veille, mais on ne s'est pas laissés démonter, on y est allés quand même (deux désistements à déplorer, mais le gros des troupes était là)!

Le Hochseilgarten, c'est un genre de parcours suspendu dans les arbres pour amuser les enfants comme on en trouve de plus en plus en france, sauf que là il n'y avait pas d'arbres et que c'est nettement plus dur (i.e., pas pour les enfants :-) ).

Quelques photos de mes exploits (je sais, ca fait pas très "esprit d'équipe" de ne parler que de moi mais, à défaut de préserver celle de mes amis, j'essaie encore de rester discrète sur l'identité et la vie privée de mes collègues ;-) ).


On commence par un peu d'escalade facile.


Quelques exercices bateau pour se mettre en jambe. Il y en avait 2 ou 3 pas si faciles, avec des changements de corde un peu compliqués qui demandaient pas mal d'équilibre (les cordes étant bien lâches, il fallait faire attention de pousser du bon côté...).


Avant-dernière épreuve, ça se corse... J'ai eu du mal, mais je l'ai fait. Pas de photos de moi mais, juste pour vous donner une idée de la hauteur et surtout de ce à quoi ressemble un lâcher d'ingénieur vu d'en haut...




Arrivée en bas, j'était tout à fait satisfaite de l'expérience et me préparait déjà mentalement à accueillir un bon chocolat chaud :-)


Et ben non! Il restait une dernière épreuve. Là deux de mes courageux collègues, passés en premier. L'idée est donc de monter en haut d'un poteau un peu balant et, arrivé en haut, de se mettre debout dessus puis de faire un vol (on est assurés bien sûr, mais le point d'assurage n'est pas directement au dessus de nous donc ça fait une belle balançoire). Le plus difficile, c'est d'arriver à passer de l'échelle à la position debout sur le poteau, mouvement à priori simple mais qui prend infiniment plus de temps quand on est perché là-haut, sachant qu'on n'a aucun point d'appui et qu'on passe notre temps à regarder en bas. Démonstration par moi-même :-)


Il est 16h25


16h26


Toujours 16h26


2 longues minutes plus tard...


Après 2 minutes de plus


+ 1 minute, il est donc 16h31


16h32


16h32 toujours, ouf, on y est! Yapuqu'à sauter
Maintenant, je commence à trembler et le poteau avec moi :-)
(et j'ai beau me dire que ça sert à rien de tenir la corde, c'est plus fort que moi)


16h33, j'ai toujours pas sauté mais bientôt, promis :-)

Comments:
Ah de la neige ... et tu te plaint sandrine ? Moi j'aurais bien aimé en avoir un peu cet hiver. Mais bon, je préfère l'été et comme il se rapproche à grand pas de Paris (il a fait un temps magnifique toute la semaine) je ne me plains pas ...

Bon courage, mais bon, je vois que ce n'est pas ce qui te manque.
 
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