mardi, juillet 04, 2006

 

Schellenberger Eishöhle



Le week-end dernier on a remis nos chaussures de rando, pour aller visiter une grotte de glace (traduction libre et approximative de "Eishöhle", qui veut plutôt dire trous à glace) avec Anne et Jérémie.


Alors voilà, après nos quelques 1000m de dénivelé, on peut pas vraiment dire qu'on soit récompensés par la vue qui s'offre à nous, non?:-)
Heureusement, après notre visite de la grotte, ça s'est dégagé un peu! Au moins, on n'a pas pris de coup de soleil :-)


Après un petit pique-nique dans la brume, puis s'être acquittés du droit d'entrée, la visite commence. Un groupe, arrivé peu après nous, se joint à la visite (les petits tricheurs avaient emprunté le téléphérique, bouuuh!).


Voici donc l'entrée de la grotte, vue de l'intérieur. Il y a quelques semaines à peine, la neige en obstruait encore la totalité.


Et là, une belle galerie de chaussures, avec en prime, nos lampes à carbure, en rang d'oignon.


On va maintenant descendre jusqu'à la base du glacier, quelques 30 mètres plus bas.


On voit bien les différentes strates, correspondant aux années écoulées. Les plus anciennes auraient 3000 ans (d'après ce que mon allemand limité m'a permis de comprendre; à vérifier donc ;-) ). Les couleurs proviennent du pollen, grâce auquel on peut dater la glace.

On se promène un moment dans le glacier. Avec la lumière un peu particulière des lampes, la glace encore fraîche qui scintille (au fur et à mesure qu'on avance dans l'été, et avec les visiteurs qui défilent, elle se met à ruisseler et le scintillement des cristaux disparaît) et la température d'à peine -1°C, on a l'impression d'être transporté dans un roman de Jules Verne.

Après une pause à la Toni-Lenz Hutte (où il n'y a quasiment plus rien à manger à cause des parasites du téléphérique, doublés de goinfres, stratégiquement sortis de la grotte avant nous) on redescend tranquillement par le même chemin. En passant, j'en profite pour étrenner mes bâtons. Résultat, pas l'ombre d'une courbature le lendemain, mais je me tords 3 fois les chevilles (très légèrement, heureusement). Il va falloir que j'apprenne à maîtriser ce nouvel outil... :-)

Et pour finir la journée, on s'arrête une heure ou deux à la fête de Bad Reichenhall, un genre de grande kermesse, où l'on n'échappe pas à l'engouement footballistique du moment, quitte à avoir l'air un peu idiot :-)


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